Des conseils sur la posturologie

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La Posturologie

La posturologie moderne est née en Europe dans les années ’60-’70, mais les premières observations remontent à la Première Guerre mondiale.

La posturologie consiste à analyser la posture debout, soit par des mesures de position squelettique, soit par l’analyse de la stabilité. Elle cherche à reconnaître les signes cliniques d’une dysfonction du système postural responsable des douleurs. Ces dysfonctions apporteront des asymétries du tonus musculaire, ce qui engendre des asymétries de la posture debout. L’hypothèse d’une corrélation entre les douleurs musculo-squelettiques chroniques et les asymétries posturales a été démontrée par les recherches de messieurs Paul Fecteau et Alain Zarka, et les premières démonstrations scientifiques sont soumises à la revue «Gait and Posture».

La posturologie apporte une explication logique à la présence de douleurs chroniques de l’appareil locomoteur, particulièrement lorsque la médecine traditionnelle ne trouve rien. Évidemment, les troubles du système postural peuvent côtoyer les autres pathologies déjà connues comme étant inductrices de douleurs.

CAPTEURS: Les yeux

On associe traditionnellement les yeux à la vision, mais l’oeil est bien plus qu’un organe sensoriel qui nous permet de voir. Il équilibre le corps dans les trois directions de l’espace. Il est plus important que l’oreille interne car il régularise l’équilibre, non seulement en dynamique, mais aussi en statique.

Les yeux envoient au système nerveux des informations visuelles et extra-oculaires, par la rétine et la musculature des yeux. Toute asymétrie de tensions, ou un manque de coordination, sur les six muscles oculaires, (défaut de convergence ou trouble du parallélisme), va se répercuter sur la posture, par des bascules et/ou des rotations des épaules et du bassin, mais aussi sur la position de la tête et des pieds dans l’espace.

«Une bonne posture = absence de douleurs»

En outre, une bonne musculature oculaire bien réglée est essentielle pour éviter la fatigue visuelle à la lecture, les problèmes de concentration, la dyslexie, les maux de tête, les migraines, les vertiges, les yeux secs, des problèmes pour marcher droit et des stress inconscients. Un enfant avec un défaut de convergence, va, quant à lui, développer une aversion pour la lecture et les études’et deviendra hyperactif ou lunatique!

L’oeil est «la tour de contrôle» de notre équilibre!

La correction motrice de l’oeil se fait principalement avec des exercices.

Quant à la correction visuelle, elle se fait avec des lunettes ou grâce à la chirurgie.

CAPTEURS: Les dents et la mâchoire

Que faites-vous lorsque vous voulez utiliser le maximum de votre force pour soulever quelque chose de lourd ? Hé bien, vous serrez les dents (et les fesses) afin d’avoir plus de puissance musculaire. Ainsi, nos deux arcades dentaires sont la liaison entre nos chaînes musculaires antérieures et postérieures. Or, ces deux arcades sont reliées entre elles par les articulations temporo-mandibulaires dont l’intégrité dépend des dents ou des prothèses, selon le cas. Ainsi, tout déséquilibre de ces articulations et de l’occlusion (emboîtement des dents) va décompenser le système postural, directement au niveau de la tête, du cou ou des épaules.

De même, des dents manquantes, des dents qui ne s’emboîtent pas correctement les unes dans les autres (de haut en bas), des articulations temporo-mandibulaires qui «claquent», «cliquent» ou qui sont douloureuses à l’ouverture et/ou à la fermeture de la bouche, vont déséquilibrer le système tonique postural. Douleurs dans le cou, dans les épaules, dans le haut du dos, exacerbées la nuit si on serre les dents, maux de tête, migraines » ne sont que quelques symptômes? Mais avant de corriger les dents, si cela est nécessaire, il faut impérativement ajuster la posture.

Les Thérapies

Le plan de traitement postural est déterminé par un bilan postural, incluant une solide analyse de l’histoire médicale antérieure et plusieurs moyens thérapeutiques seront mis en oeuvre selon la situation propre de chaque patient. Ils permettent de traiter les troubles du tonus musculaire qui génèrent les asymétries posturales, sources de douleurs chroniques, ainsi que les déséquilibres de l’appareil locomoteur ou du système nerveux qui le contrôle. L’objectif commun est d’éliminer la ou les douleurs le plus rapidement possible, et ce, de façon durable.

À l’interne, nous avons les services de cliniciens spécialisés en différents domaines :

Posturologie: bilan postural qui détermine le plan de traitement
Ostéopathie: relance la dynamique de motilité et de mobilité ainsi que rétabli l’intégrité tissulaire dans les sphères musculo-squelettiques, crâniens et viscérales

Auriculothérapie: réflexologie du pavillon de l’oreille reconnue par l’OMS

Kinésithérapie: traitements des tissus mous de l’appareil locomoteur

Somatothérapie: amalgame de 5 techniques spécialisées en thérapie manuelle

Kinésiologie: spécialisé sur l’aspect préventif et curatif de l’appareil locomoteur ainsi que sur les personnes souffrant de diabète, de trouble cardiaque, et d’obésité

« Les causes inductrices de douleurs chroniques sont multiples et le plan de traitement se doit d’être multidisciplinaire » JR Fricton.

Qu’est ce que le système tonique postural ?

Système tonique postural: les pieds, les yeux, la dentition.
Le corps humain est un tout indivisible à tous les niveaux, mécaniques, neurologiques, métaboliques et psychologique.

Le système tonique postural fin, (STP), est peu connu. Il n’a jamais été étudié dans sa globalité, mais il constitue une entité comme n’importe quel système de notre corps, digestif, nerveux, hormonal. Il nous permet de bouger, de maintenir notre posture, mais aussi de rester immobile, de lire, de courir, il prépare, déclenche le mouvement et lui sert de contre-appui. Nous ne pouvons rien faire sans utiliser notre STP. Son bon fonctionnement dépend des informations qui sont envoyées au système nerveux central par différentes portes d’entrées nommées: capteurs sensoriels.

CAPTEURS: Les pieds: sont les fondations de notre posture.

Un déséquilibre du pied retentit sur tout le système musculo-squelettique du corps. C’est ainsi qu’un talon versé (varus ou valgus) va déséquilibrer les genoux, puis le bassin, le dos, et enfin le cou. C’est l’arrière-pied (le talon) qui module l’harmonie de nos courbures dorsales et l’équilibre antéro-postérieur du dos. (Phénomènes biomécaniques). Cela est valable en statique, à la marche, mais le pied va aussi s’adapter aux structures sous-jacentes pour nous accrocher au sol de la meilleure façon.

Les pieds sont ainsi trop souvent considérés comme une cause et pas assez comme le reflet d’adaptations. En posturologie, on va tenir compte de tout le système postural et de ses portes d’entrées, avant d’agir posturalement et/ou mécaniquement au niveau des pieds. Il y a bien des douleurs de pieds ou de talons (épine de Lenoir, fasciite plantaire) qui sont adaptatives sur la posture !

Pour la correction podale, on utilise une semelle très mince (pas une orthèse) qui normalise et rééquilibre les chaînes musculaires, au niveau des bascules et/ou rotation des épaules et du bassin. Cela, si les pieds ne sont pas trop mécaniquement déséquilibrés, sinon il faudra une combinaison des deux méthodes de correction, posturale et mécanique.

Il peut cependant y avoir d’autres portes d’entrées à corriger, comme les yeux, la dentition, ou des blocages que constituent les cicatrices, ou les vraies jambes courtes.

CAPTEURS: La peau et les cicatrices

La peau est un organe des sens à part entière, la plante du pied par excellence! Elle ne nous permet pas de voir comme les yeux, mais elle capte beaucoup d’informations : électromagnétiques (lumière), mécaniques, thermiques. Les tissus cutanés contiennent de nombreux récepteurs nerveux qui transforment les informations reçues en signaux électriques et nerveux: le chaud, le froid, la pression, la douleur, le tact fin.

Il arrive souvent que des récepteurs restent altérés bien des années après une chirurgie, parfois anodine, et ainsi contribuent à entretenir des douleurs musculaires ou à déséquilibrer le système postural. Ces cicatrices, dites «pathologiques», ne sont pas forcément douloureuses mais peuvent répondre à certains signes;

  • Elles sont douloureuses, sensibles ou désagréables au toucher.
  • Elles sont rouges, boursouflées, rétractées et peu esthétiques.
  • Elles semblent très belles, mais vous sentez qu’elles sont collées aux tissus sous- jacents.

Si on tire dessus en pinçant la peau, elles ne se décollent pas, on ressent des adhérences, elles peuvent être sensibles ou provoquer des douleurs irradiantes. Elles sont rétractées, et créent un pli de peau.

LES OBSTACLES :

  • Les vraies jambes courtes
  • Les blocages articulaires

La douleur chronique

La douleur chronique se caractérise par une douleur localisée ou diffuse:
persistant au-delà d’une période normale de recouvrement d’un accident ou d’une maladie; associée à un désordre chronique ou à une maladie évolutive ou dégénérative; survenant soudainement ou progressivement, sans cause identifiable, dans toute partie du corps humain.

Les répercussions de la douleur chronique peuvent être ressenties tant au plan physique que psychologique, familial, sociale et économique.
Comment se déroule notre démarche thérapeutique synthèse.
Par une évaluation de la posture afin d’en identifier les asymétries et toutes les causes des dérèglements posturaux acheminant vers les douleurs chroniques.

Par la suite, l’équipe multi organise, s’il y a lieu, un plan d’intervention personnalisée afin de vous aider, dans la libération de vos douleurs, en supprimant les causes par la régulation et la normalisation de capteurs, souvent multiples, qui en est les sources.

L’analyse des causes nous permet de vous guider minutieusement vers les plus pertinentes interventions liées à votre cas.

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